Bezolles

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Bezolles
BEZOLLES.jpg
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Gers
Arrondissement Auch
Intercommunalité Communauté de communes d'Artagnan en Fézensac
Maire
Mandat
Daniel Darroux
2020-2026
Code postal 32310
Code commune 32052
Démographie
Gentilé Bezollais, Bezollaise
Population
municipale
135 hab. (2021 en diminution de 4,26 % par rapport à 2015)
Densité 12 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 49′ 27″ nord, 0° 21′ 05″ est
Altitude 204 m
Min. 93 m
Max. 222 m
Superficie 11,13 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Condom
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Fezensac
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Bezolles
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Bezolles
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Bezolles
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Bezolles

Bezolles (Besòlas en gascon) est une commune française située dans le centre du département du Gers en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Pays d'Auch, un territoire céréalier et viticole qui s'est également constitué en pays au sens aménagement du territoire en 2003.

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Baïse, la Bèze et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Bezolles est une commune rurale qui compte 135 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 550 habitants en 1841. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Condom. Ses habitants sont appelés les Bezollais ou Bezollaises.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Bezolles est une commune située dans le Gers.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Beaucaire, Justian, Lagardère, Roques, Rozès et Vic-Fezensac.

Communes limitrophes de Bezolles[1]
Lagardère Beaucaire
Roques,
Justian
Bezolles
Vic-Fezensac Rozès

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Bezolles se situe en zone de sismicité 1 (sismicité très faible)[2].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Bezolles.

La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[3]. Elle est drainée par la Baïse, la Bèze, le ruisseau de Mardan, le ruisseau de Tramont, le ruisseau du Merlat, le ruisseau le gaillère et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 12 km de longueur totale[4],[Carte 1].

La Baïse, d'une longueur totale de 187,6 km, prend sa source dans la commune de Capvern et s'écoule vers le nord. Elle traverse la commune et se jette dans la Garonne à Saint-Léger, après avoir traversé 52 communes[5].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[7].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 794 mm, avec 10,3 jours de précipitations en janvier et 6,6 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Beaucaire à 3 km à vol d'oiseau[8], est de 13,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 775,9 mm[9],[10]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Carte de la ZNIEFF de type 1 localisée sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 1] est recensée sur la commune[12] : le « bois de Las Goulères » (18 ha), couvrant 2 communes du département[13].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Bezolles est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[14],[I 1],[15].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Condom, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 23 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 2],[I 3].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (95,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (56,2 %), zones agricoles hétérogènes (39 %), forêts (4,8 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Bezolles est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité très faible)[17]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[18].

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Baïse. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[19]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1999 et 2009[20],[17].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Bezolles.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (94,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 102 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 102 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 93 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[21],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[22].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 2003 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[17].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Le village de Bézolles est un ancien castelnau du 14e siècle implanté le long d'une crête. Fondé vraisemblablement vers 1314 par Bernard II de Bezolles, suite à autorisation du roi d’Angleterre, en même temps que la construction du château. Le village s'étend le long d'une unique rue orientée est-ouest (coeur du castelnau) et d'une vaste place triangulaire implantée à l'extrémité occidentale du village (cadastre 2010, parcelle AK 2). (cf https://theses.hal.science/tel-01923512/file/Comet_Anais_1_annexes.pdf et https://inventaire.patrimoines.laregion.fr/dossinventaire/IVD32/IA32ETUD/IA32100035_01.pdf et https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/IA32100035)

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[23]
Période Identité Étiquette Qualité
1792 1798 Bernard Thezan    
1798 1800 Jean-marie Lagardere    
1800 1821 Jean Marie Aventin Lussan    
1821 1830 Benoit Thezan    
1830 1843 Joseph Lagardere    
1843 1848 Benoit Thezan    
1848 1848 Annet Peres    
1848 1848 Jean Marie Aventin Lagardere    
1848 1849 Jean Vives    
1849 1850 Alexandre Cavé    
1850 1853 Annet Peres    
1853 1865 Alphonse Cazaux    
1865 1874 Denis Peres    
1874 1876 Julien Goudoulin    
1876 1893 Joseph Bazax    
1893 1904 Faustin Hargues    
1904 1912 Vital Beaurens    
1912 1919 François Saint-avit    
1919 1925 Joseph Hargues    
1925 1931 Jean-marie Mauret    
1931 1935 Marcel Courtade    
1935 1940 Irénée Darroux    
1940 1944 Raymond Palanque    
1944 1945 Jean Cabiran    
1945 1983 Raoul Daste    
1983 1989 Didier Dupront    
1989 2014 René Hernandez[24] DVG  
2014 2020 Jean-Joseph Garcia DVG Professeur
2020 En cours Daniel Darroux    

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[26].

En 2021, la commune comptait 135 habitants[Note 4], en diminution de 4,26 % par rapport à 2015 (Gers : +0,79 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1841 1846 1851 1856
500418418417528550477502442
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
459461418418450432378362354
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
337320253262263278251241205
1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012 2017
196187153135156143141139139
2021 - - - - - - - -
135--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[28].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 4] 1,2 % 6,2 % 11,4 %
Département[I 5] 6,1 % 7,5 % 8,2 %
France entière[I 6] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 78 personnes, parmi lesquelles on compte 74,7 % d'actifs (63,3 % ayant un emploi et 11,4 % de chômeurs) et 25,3 % d'inactifs[Note 5],[I 4]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département et de la France, alors qu'en 2008 la situation était inverse.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Condom, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 7]. Elle compte 22 emplois en 2018, contre 29 en 2013 et 25 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 52, soit un indicateur de concentration d'emploi de 42,2 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 48,8 %[I 8].

Sur ces 52 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 18 travaillent dans la commune, soit 35 % des habitants[I 9]. Pour se rendre au travail, 88,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues et 11,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 10].

Activités hors agriculture[modifier | modifier le code]

12 établissements[Note 6] sont implantés à Bezolles au [I 11]. Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 33,3 % du nombre total d'établissements de la commune (4 sur les 12 entreprises implantées à Bezolles), contre 27,7 % au niveau départemental[I 12].

Agriculture[modifier | modifier le code]

La commune est dans le Ténarèze, une petite région agricole occupant le centre du département du Gers, faisant transition entre l'Astarac « pyrénéen », dont elle est originaire et dont elle prolonge et atténue le modelé, et la Gascogne garonnaise dont elle annonce le paysage[30]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 7] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 5].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 21 14 9 10
SAU[Note 8] (ha) 671 576 465 510

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 21 lors du recensement agricole de 1988[Note 9] à 14 en 2000 puis à 9 en 2010[32] et enfin à 10 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 52 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations[33],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 671 ha en 1988 à 510 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement, la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 32 à 51 ha[32].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Eglise du 15e siècle située à l'extrémité orientale du village (cad. 2010 AC 54). Tour surmontée d'un clocher-flèche. Beaux vitraux. Dalle funéraire d’un des seigneurs des lieux. chapelle d’Ayrenx fondée par Antoine d’Ayrenx en 1513. (cf https://theses.hal.science/tel-01923512/file/Comet_Anais_1_annexes.pdf et https://inventaire.patrimoines.laregion.fr/dossinventaire/IVD32/IA32ETUD/IA32100035_01.pdf )

  • Château-fort du village :

Le château aujourd'hui disparu se trouvait entre l'église et le village, sur un espace surélevé. Construit autour des années 1314-1315. Il n'en subsiste aucun élément bâti visible. Une chapelle y a été édifiée au début du 16e siècle. (cf https://theses.hal.science/tel-01923512/file/Comet_Anais_1_annexes.pdf et https://inventaire.patrimoines.laregion.fr/dossinventaire/IVD32/IA32ETUD/IA32100035_01.pdf )

  • Remparts, tour et porte du village :

La fortification du village est constituée par une enceinte, une tour et une porte de ville. Le mur d’enceinte a d'abord été bâti puis les maisons ont été ensuite construites à l’intérieur de celui-ci en venant s’appuyer contre lui et selon un urbanisme pensé et voulu par le seigneur des lieux. Fortification disparue en partie au 19e siècle. Le tracé de la fortification, entre la tour et la porte de ville, reste visible sur le plan cadastral. Le village fortifié et le château semble avoir été séparés par un espace laissé vide formant ainsi une lice.

  • Le mur d'enceinte reste visible essentiellement sur trois pans de mur. Le premier pan de mur de 15 m de long et de 1 à 6m de haut est chaîné à la tour dans l'angle nord de son élévation orientale. Le second pan de 4 m de haut est un peu plus à l'ouest, il est conservé comme élévation sud d'une maison plus récente qui s'appuie sur lui au nord (cadastre 2010, parcelle AC 45) ; la partie supérieure du mur a été reprise. Le troisième pan visible se trouve sur le front occidental de l’enceinte, dans le prolongement de la porte et au sud de celle-ci ; il n’est possible de l’observer que sur environ 1 m² à cause des deux bâtiments communaux qui viennent s’appuyer contre lui.
  • La tour (cadastre 2010, parcelle AC 50) est située sur le front sud, en saillie par rapport au mur d'enceinte. Elle est de plan carré d'environ 6 m de côté en extérieur et est conservée sur environ 14 m de haut. Présence d’un enduit sur ses deux élévations visibles, ouest et est. Sur l'élévation nord, côté intérieur de l'enceinte, s'ouvre une porte en arc brisé permettant d'accéder au rez-de-chaussée de la tour. Une autre porte est conservée au premier étage, sur l'élévation orientale, dans l'axe du mur d'enceinte. Cette porte est couverte d'un arc en plein-cintre et s'ouvre en biais dans l'épaisseur du mur de la tour. Une autre porte, identique à la précédente, s'ouvre dans l'élévation occidentale. Ces deux portes donnaient probablement accès à un chemin de ronde aujourd'hui disparu. Une archère à croix pattée est visible sur l'élévation sud, au premier étage. A environ 1 m sous l'actuel niveau de toiture court une corniche peu saillante.
  • Une porte de ville est conservée à l'extrémité occidentale de l'unique rue du village, près de (derrière) la mairie actuelle. La porte est couverte d'un arc brisé. Le couloir est voûté. Aucun passage de herse n'est visible, la porte devait être fermée par de simples vantaux. Aucun dispositif de défense ni aucune ouverture n'est visible à l'étage.

(cf https://theses.hal.science/tel-01923512/file/Comet_Anais_1_annexes.pdf et https://inventaire.patrimoines.laregion.fr/dossinventaire/IVD32/IA32ETUD/IA32100035_01.pdf et https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/IA32100036 et http://patrimoineruralgers.free.fr/3-Categories/tours_portes/index.html )

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  5. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  6. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  7. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  8. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  9. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[31].
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Bezolles » sur Géoportail (consulté le 11 décembre 2021).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
  2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  4. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Bezolles » (consulté le ).
  5. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Gers » (consulté le ).
  6. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  7. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  8. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Bezolles » (consulté le ).
  9. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  10. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  11. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Bezolles » (consulté le ).
  12. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Gers » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. Carte IGN sous Géoportail
  2. Plan séisme
  3. « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Fiche communale de Bezolles », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
  5. Sandre, « la Baïse »
  6. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  7. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  8. « Orthodromie entre Bezolles et Beaucaire », sur fr.distance.to (consulté le ).
  9. « Station Météo-France « Beaucaire » (commune de Beaucaire) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  10. « Station Météo-France « Beaucaire » (commune de Beaucaire) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  11. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
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